C. Pierre
ZALESKI Président
de la Société
Historique et Littéraire Polonaise Directeur
de la Bibliothèque Polonaise de Paris vous invite le mercredi 4 octobre 2017 à 19h
au cours dhistoire de lart
Autour des Vampires de Boleslas Biegas Variations sur la scène artistique parisienne au cours de la Première Guerre mondiale Le Vampire Éclat d'Obus, Boleslas Biegas, 1917 © SHLP/BPP
par Xavier Deryng
Maître de conférences à lUniversité de Rennes 2 (
) il y a matérialisation philosophique des instincts de perversité, des faces différentes du malheur humain, une personnification des forces mauvaises évoquées dans la chimère, au moyen de monstres, et cest une surprenante intensité. Des vampires à formes humaines, monstrueux, se traînent, se dressent, allongent des ailes griffues, déchirent de leurs serres ou lacèrent des victimes. Cest un contraste que lartiste a voulu établir, cette lividité de la chair pantelante contre les ailes à reflets de richesses de ses monstres. Toutes les figures sexpliquent si on les place dans le rêve, dans la synthèse, dans quelque cortège dune Tentation de Saint Antoine paroxyste, où tous les mauvais démons emprunteraient des formes animales. Ce sont des visions, et cest ce que Goya appelait des Caprices. Ce nest pas attrayant, mais limpression est forte. (
)
Gustave Kahn, in Le Mercure de France, du 16 janvier 1918, pp. 321-322.
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